Bon, ben voilà, j’ai failli à mes convictions…
Je n’avais jamais voulu passer de certification, car j’ai toujours pensé que ça montrait qu’on savait bachoter mais pas qu’on savait bosser. Je l’ai d’ailleurs écrit dans cet article LinkedIn : https://www.linkedin.com/pulse/comment-tu-nes-pas-certifi%C3%A9-olivier-druard
Mais là je n’ai pas eu le choix : l’éditeur exige que seuls les certifiés installent et dépannent ses produits.
Et j’ai enfin découvert une certification intelligente…
En effet, tous les retours que j’ai eu sur des certifications de différents éditeurs étaient du même type : il faut apprendre par cœur, bachotter, bachotter, et le jour de la certification on se retrouve seul face à un questionnaire.
Avec DataCore, le but n’est pas de vérifier qu’on connait tout sur le produit, mais qu’on est capable de respecter les procédures imposées par l’éditeur, de trouver l’information voulue, et de travailler en respectant les règles de l’éditeur.
La certification comporte 3 volets :
– Suivi de procédure. Le candidat doit préparer les documents d’architecture de l’infra envisagée et les soumettre à DataCore. Non seulement ces documents doivent être valides mais il faudra ensuite les suivre pour la dernière étape.
– Questionnaire. 60 questions à choix multiple (4 réponses possibles) en mode Open Book. Le but n’est pas de montrer qu’on sait, mais qu’on peut trouver l’information demandée dans le support de cours, dans l’interface du logiciel, sur Internet, voire en discutant avec les autres candidats.
– Lab. Il faut construire l’infra décrite dans les documents d’architecture, et soumettre le bundle de log à DataCore pour que l’éditeur valide que l’infra est fonctionnelle et qu’elle correspond aux documents soumis.
Me voilà donc DCIE : DataCore Certified Implementation Engineer.
Pour information, DataCore SANsymphony-V, le logiciel sur lequel je suis certifié, et un logiciel de virtualisation de stockage. Je ferai probablement un article dessus prochainement.